Un autre jour, Laurent, et oui toujours lui, est rentré avec un hortensia. Mais la maison étant déjà envahie de fleurs et de plantations en tout genre, il a atterri dans le verger, dans un petit coin à l'ombre sous un cerisier. Cette fois, c'est moi qui chaque été attendais de voir la couleur des fleurs! En vain! Le pauvre hortensia est même passé sous la tondeuse ! Têtue comme une mule, je le déplace il y a 4 ans et lui offre une place à côté de la maison toujours à l'ombre sous le regard sceptique de Lolo! Et ne voilà-t-il pas que la semaine dernière je lui découvre ses premières fleurs, et quelles fleurs, n'est-ce pas! Un bouquet de fleurs roses pour ma princesse qui arrive...
Pour toi !
Oui, c'est pour toi, mon Titi, mon Timéo chéri, que j'ouvre ce blog aujourd'hui. Tu as déjà trois ans et 4 mois ! Trois ans et 4mois que tu m'as adoptée: lorsque je t'ai serré dans mes bras la première fois, tu m'as souri, je t'ai dévoré des yeux et depuis à chaque fois que je te regarde, je me dis que tu es le plus beau cadeau que la vie m'ait fait!
Tu me regardes avec tes grands yeux d'ébène
Et tu plonges ta main d'enfant dans mes cheveux clairs
"-On a la même couleur, nous, maman?"
J'aimerais te dire oui.
Tu prends ma main dans la tienne
Tu fais danser ton autre menotte devant mes yeux verts
"-On a la même couleur, nous, maman?"
J'aimerais te dire oui.
Tu me serres fort contre toi, aussi fort que papa
Tu poses délicatement ta main sur mon ventre
"-Ton ventre, il est cassé, maman?"
-Oui, mon loulou mais ce n'est pas grave puisque je t'ai toi maintenant!"
Et au fond de moi, voilà ce que j'aimerais te crier:
Si tu savais à quel point j'aurais voulu que tu sortes de mon ventre, si tu savais à quel point j'aurais voulu te porter et te sentir vivre en moi, pour de vrai comme tu dis, mais crois-moi, à la minute même où j'ai su que tu étais mon fils , que j'étais ta maman, je t'ai porté en moi jusqu'au plus profond de mon ventre et tu as pris la place que je t'avais réservé dans mon coeur, pour la vie. Je t'aime. Tellement que parfois ça fait mal.
Et tu plonges ta main d'enfant dans mes cheveux clairs
"-On a la même couleur, nous, maman?"
J'aimerais te dire oui.
Tu prends ma main dans la tienne
Tu fais danser ton autre menotte devant mes yeux verts
"-On a la même couleur, nous, maman?"
J'aimerais te dire oui.
Tu me serres fort contre toi, aussi fort que papa
Tu poses délicatement ta main sur mon ventre
"-Ton ventre, il est cassé, maman?"
-Oui, mon loulou mais ce n'est pas grave puisque je t'ai toi maintenant!"
Et au fond de moi, voilà ce que j'aimerais te crier:
Si tu savais à quel point j'aurais voulu que tu sortes de mon ventre, si tu savais à quel point j'aurais voulu te porter et te sentir vivre en moi, pour de vrai comme tu dis, mais crois-moi, à la minute même où j'ai su que tu étais mon fils , que j'étais ta maman, je t'ai porté en moi jusqu'au plus profond de mon ventre et tu as pris la place que je t'avais réservé dans mon coeur, pour la vie. Je t'aime. Tellement que parfois ça fait mal.
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